Néphropathie et rétinopathie chez les diabétiques : étude comparative entre les diabétiques de type 1 et de type 2 - 11/10/14
Résumé |
Introduction-Objectif |
La rétinopathie et la néphropathie sont devenues un problème de santé publique, elles sont des complications micro-angiopathiques graves et fréquentes chez les diabétiques. Elles sont des pourvoyeuses importantes de risque de survenue d’événements cardiovasculaires. L’objectif de notre travail est de réaliser une étude comparative d’atteinte rénale et rétinienne dans le diabète type 1/type 2.
Patients-Méthodes |
Étude rétrospective descriptive portant sur 385 diabétiques (126 type 1/259 type 2) hospitalisés du 1er janvier 2010 au 31e décembre 2013.
Résultats |
Il s’agit de 126 diabétiques type 1, soit 32,72±2,39 %, et 259 de type 2, soit 67,27±2,39 %. L’âge moyen est 26,86±9,09ans chez type 1 et 57,78±11,93ans chez type 2. Les femmes constituent 58,73±4,38 % chez type 1 (sex-ratio=1,42) contre 63,70±2,98 % chez type 2 (sex-ratio=1,75). L’ancienneté du diabète est de 8,11±8,40ans chez type 1 et 9,22±8,40ans chez type 2. Ils étaient tous déséquilibrés avec HbA1c moyenne de 11,01±2,64 % chez type 1 et 10,32±2,48 % chez type 2. La rétinopathie est retrouvée chez 19,84±3,55 % des types 1 dont 20±8 % proliférative et 23,93±2,65 % des types 2 dont 25,80±5,55 % proliférative (p=0,372). La cataracte est retrouvée chez 3,96±1,73 % des types 1 et 10,03±1,86 % des types 2. La néphropathie est présente chez 25,39±3,87 % des types 1 et 52,12±3,10 % des types 2 (p=0,000001). La microalbuminurie était positive dans 20,63±3,60 % chez type 1 et 35,90±2,98 % chez type 2. L’IRC est retrouvée chez 10,31±2,70 % des types 1 dont 38,46±13,49 % stade terminal et 30,11±2,85 % des types 2 dont 11,53±3,61 % stade terminal (p=0,000008 et 0,030, respectivement).
Discussion |
Les complications micro-vasculaires du diabète représentent une cause croissante de morbi-mortalité. Pour les diabétiques type 2, l’IRCT est moins fréquente, mais Sa place devient plus importante vu que le type 2 est beaucoup plus fréquent.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 385 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.